Le prix d'un chiot dans un bon élevage

Pourquoi un chiot coût "tant" ? Parlons vrai
Parce qu’un chiot, ce n’est pas un objet.
C’est une vie. Une promesse. Un bout de notre cœur confié à une autre famille.
Et ça, ça n’a pas de prix — mais ça a un coût.
Pourquoi le tarif est "élevé" ?
Parce que derrière chaque chiot, il y a des mois (voire des années) de travail, de soins, de sacrifices. Ce métier, c’est 24h/24, 7j/7. Pas de week-end, pas de vacances. Juste de la passion, de la rigueur et beaucoup d’amour.
Vous faites des tests sur les parents ?
Oui, et pas qu’un peu. Tests génétiques, ADN, dépistages des tares spécifiques à la race… Rien n’est laissé au hasard. C’est cher, mais c’est non négociable. On ne joue pas avec la santé. On fait les choses bien, ou on ne les fait pas.
Et coté vétérinaire ?
C’est notre partenaire de chaque instant, notre aide au quotidien. Suivi, vaccins, urgences, soins… Chaque chiot est vu, contrôlé, accompagné. Et oui, chaque acte a un coût. Mais c’est le prix de la responsabilité.
Vous les nourrissez avec quoi ?
?? Avec ce qu’il y a de mieux. Pas de croquettes bas de gamme ici. On choisit la qualité, la nutrition adaptée, chaque jour, pour le respect des besoins. Parce qu’un chiot bien nourri, c’est un chiot en bonne santé.
Il y a d'autres frais ?
Bien sûr. Concours, main d’œuvre, entretien, hygiène, jouets, shampoing de qualité, stimulation, socialisation… Un chiot, ça se prépare. Ça s’éduque. Ça se respecte. Et tout ça demande du matériel, du temps, de l’énergie. Surtout pour un départ tardif à 10sme chez nous.
Vous êtes déclarés ?
Évidemment. MSA, TVA, cotisations… Ce n’est pas une activité au noir. C’est une entreprise, avec des charges, des obligations, des responsabilités. Et ça aussi, ça se répercute sur le prix. C'est en gros 50% du prix du chiot
Vous gagnez bien votre vie ?
Franchement ? Non. C’est même la blague préférée des éleveurs.
Ce métier ne rend pas riche. Il rend vivant. Il donne du sens.
Ce métier, c’est des charges à gogo (MSA, URSSAF, TVA…), un statut d'agriculteur mais complétement mis de coté, une retraite misérable en fin de parcours, des frais véto, des tests génétiques, de la bouffe de qualité, du matériel, des nuits blanches, des mises bas à 3h du matin, des urgences le dimanche, ramasser des déjections qu’il pleuve ou qu’il vente…
Et au final ? Quand on fait les comptes, au mieux on peut réinvestir dans l'achat d'un reproducteur en devenir, entretenir les autres et les structures... Mais on continue. Parce qu’on aime. Parce qu’on y croit. Parce qu’on sait que chaque chiot qui part dans une bonne famille, c’est une victoire.
Alors non, on ne gagne pas notre vie. On la consacre. Et ça, ça vaut plus que n’importe quel salaire.
Et si je trouve un chiot moins cher ailleurs ?
Alors posez-vous les bonnes questions :
- Est-il LOF ?
- Les parents sont-ils testés ?
- L’éleveur est-il déclaré ?
- Le chiot est-il suivi, socialisé, préparé ?
Parce qu’un chiot pas cher, c’est souvent un chiot sans garanties. Et ça peut coûter bien plus cher… après.
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Non. Ce n’est pas la faute des éleveurs sérieux, déclarés, qui travaillent avec des chiens LOF, suivis, testés, socialisés et vendus avec contrat.
Ce chaos vient des portées non LOF, des "élevages sauvages", des chiots vendus sur un coin de table, sans traçabilité, sans suivi, sans engagement.
En 2024, on compte environ 50 971 chiots LOF inscrits en France.
Mais selon les données d’identification, plus de 250 000 chiens ont été enregistrés cette même année.
Ce qui veut dire que près de 80% des chiots en France ne sont pas LOF.
Et c’est là que le bât blesse : pas de sélection, pas de contrôle, pas de suivi.
Résultat ? Des chiens abandonnés, mal éduqués, malades, non identifiés… qui finissent en refuge.
Alors non, les refuges ne débordent pas à cause des éleveurs responsables.
Ils débordent à cause de l’irresponsabilité, du business déguisé, et du manque de respect pour la vie animale.
* Merci à ceux qui comprennent.
* Merci à ceux qui respectent.
* Merci à ceux qui soutiennent ce métier de cœur.